Je l’avais connu alors que j’étais le manager d’ I Muvrini.
Jean-François Bernardini qui aimait beaucoup les tableaux de son père Antoni
Tàpies m’avait demandé de le contacter dans le but de réaliser la couverture du nouvel album UMANI. Jean-François, boulimique
de culture, curieux de tout m’avait fait ainsi découvrir nombre d’écrivains et de peintres.
Je contactais la Fondation Tàpies à Barcelone qui m’orienta vers
son directeur, la personne la plus directement concernée par mon appel, son
fils Miquel. Je ne savais pas comment ma demande allait etre reçue et je fus étonné
de la simplicité immédiate avec laquelle
il me répondit, oui, c’est possible ajoutant qu’il aimerait recevoir une copie de
l’album dont l’enregistrement était toujours en cours. Je pense que Catalan il aimait
l’idée d’aider un artiste Corse, mais pas seulement car je découvris chez
Miquel un amour de la musique, semblable au mien.
Rendez-vous fut pris à
Barcelone. Jean-François, Alain Bernardini et moi accompagnés de Miquel rencontrèrent Antoni, sa femme Teresa dans l’appartement familial qui lui servait
d’atelier, entourés de tableaux de
Picasso, Miro, Max Ernst. Il nous confia que très occupé par la préparation d’une
exposition il ne pourrait peindre un nouveau tableau à temps pour la date
de sortie prévue du nouveau disque. A la place il nous proposa d’utiliser un tableau qu’il
aimait particulièrement, très peu connu du public. Celui-ci devint la
couverture d’UMANI.
Amis, nous l’étions devenus immédiatement. Il m’appelait son
frère et je pense qu’il trouvait en moi ce que n’avait pas son « vrai »
frère, mais je ne lui posais jamais la question. Miquel était de ces amis grâce à qui rien ne peut vous
arriver, jamais. Combien en a-t-on dans une vie entière ? Un, deux, trois,
peut etre…
Plus tard alors que je venais d’etre trahi par Yannick Noah après ces longues années de travail, Miquel demanda à son père de créer le logo de ma société de management qui s’appelait encore Talents, Les Artistes Qui Changent Le Monde. Peu après celle-ci changea de nom, Talents Distribution, je vendais alors des t-shirts et d’autres produits dérivés de la musique. Je n’avais plus la force de travailler avec des « artistes » que j’idéalisais. Miquel, et son père, savaient combien ce geste me porterait, me redonnerais confiance.
Barcelone , 12 Octobre 2013
Plus tard alors que je venais d’etre trahi par Yannick Noah après ces longues années de travail, Miquel demanda à son père de créer le logo de ma société de management qui s’appelait encore Talents, Les Artistes Qui Changent Le Monde. Peu après celle-ci changea de nom, Talents Distribution, je vendais alors des t-shirts et d’autres produits dérivés de la musique. Je n’avais plus la force de travailler avec des « artistes » que j’idéalisais. Miquel, et son père, savaient combien ce geste me porterait, me redonnerais confiance.
Are We Human, Are We Dancers....
Miquel aimait beaucoup cette chanson, comme moi... Humain, Miquel Tàpies, si simplement et si complètement. Barcelone , 12 Octobre 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire